SYNTHESE

des expériences de la conférence internationale organisée à Balatongyörök
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L’objectif principal de la conférence était d’élaborer, en coopération avec des partenaires sociaux, un document de conférence portant sur le secteur d’extraction minière y compris le secteur énergétique qui pourrait aussi contribuer à se former une idée sur l’avenir et qui aiderait la Bulgarie et de la Roumanie se trouvant devant la restructuration de leur secteur minier (et leur intégration européenne). La conférence a en premier lieu servi cet objectif.


Il est tout à fait claire que de nos jours la situation est suffisamment mur à ce que l’Union joue un rôle beaucoup plus important dans la mise en place d’une politique énergétique européenne en premier lieu en vue d’assurer la sécurité énergétique. Cette situation est liée aussi à ce que depuis 2004 on constate une nouvelle approche en matière de la politique industrielle européenne ;  selon celle-ci il faut davantage aider le développement industriel et pour y parvenir il faut aussi que les conditions de fonctionnement dans le secteur de l’extraction minière s’améliorent. Si nous voulons que dans l’Union Européenne il y ait des emplois industriels, qu’on y fabrique des produits modernes et compétitifs, il est indispensable que les années à venir la nouvelle politique industrielle – en relation avec la nouvelle politique énergétique – définisse également des aspects liés à l’emploi.


Par la présentation du processus de restructuration, les collègues espagnol et français ainsi que deux collègues hongrois nous ont signalé la nécessité de modifier la façon de penser en matière de politique énergétique au niveau national et au niveau européen – les collègues français ayant signalé que dans le cas où à l’époque on avait pu prévoir avec plus de clarté la croissance du prix des hydrocarbures, le secteur minier n’aurait pas connu la régression qu’il a subi.
Il faut améliorer aussi l’efficacité de l’exploitation énergétique et de la production. L’accroissement de l’efficience des centrales est un élément important dans ce processus et en Europe on utilise une grande quantité de charbon dans la production énergétique.

L’utilisation des énergies renouvelables doit être traitée avec l’ensemble des risques
Il était important que la conférence ait constaté que l’Allemagne, la Pologne, la Tchéquie étaient des pays qui disposent encore d’importantes capacités minières. En Pologne une concentration de la production est en cours, ce qui  touche évidemment l’effectif travaillant dans les mines de charbon. Cependant l’Europe a besoin du charbon allemand, polonais, tchèques de bonne qualité pour assurer son approvisionnement. Cet approvisionnement peut assurer la réduction de la dépendance des hydrocarbures, et notamment garantir un avenir certain et de meilleures perspectives pour les personnes travaillant dans le secteur.
Il faut par les technologies du future former l’avenir lui même. Dans ce domaine la recherche et le développement jouent un rôle décisif. L’Allemagne est en avance dans les processus de recherche et développement, dont l’importante condition est la volonté correspondant aux intérêts communs d’assurer une utilisation non polluante ainsi que de garantir des conditions non nuisibles à l’environnement. Dans le cas où on réussira à progresser dans les quotas d’émission de CO2 et dans la R et D portant sur la réduction de l’émission de CO2, l’utilisation du charbon en Europe pourrait à nouveau être important dans le secteur énergétique (conjointement avec les technologies du „charbon propre”). Dans ce cas on constatera l’accroissement de l’emploi et le développement des bassins miniers ainsi que le développement des industries de transformation, des secteurs fournisseurs accompagnés du développement des services.


Dans le cadre de la conférence nous avons reçu des informations sur les processus en cours en Europe ainsi sur les propos du „Livre vert” et sur la politique énergétique de l’EMCEF. Ces deux documents sont complémentaires et en parfaite harmonie et ils assurent des perspectives pour l’avenir. Étant donné qu’une fois que le „Livre Vert” deviendra un „Livre blanc”, les dispositions y figurant seront obligatoires pour les états nationaux européens.
Selon les constats de la conférence, l’apparition de l’aspect européen est important dans le secteur de l’extraction minière et pourra contribuer à l’accroissement de l’emploi en Europe. Il y avait une harmonie entre les partenaires sociaux sur cette question. Chacun des partenaires appuyant l’idée de la nécessité de mener à bout les développements, les processus de modernisation déterminant pour l’avenir. Et nous étions aussi d’accord sur le fait que la coopération entre les salariés et les employeurs ainsi que le système des conventions collectives devaient jouer un rôle important dans le maintien du modèle social européen. Nous avons constaté avec satisfaction que les collègues bulgares disposent d’une stratégie. Cette stratégie prévoit l’introduction des nouvelles technologies dans l’industrie minière bulgare. Ils ont expliqué qu’ils n’envisageaient pas de maintenir à tout prix les sites travaillant à grandes pertes, dans ces cas ils portent leur soit accompagné de mesures sociales adéquates.  De ce point de vue des échanges d’expériences ont été assurés entre les pays ayant déjà subis les restructurations, notamment les pays où celles-ci sont actuellement en cours (Tchéquie, Pologne) ainsi que la Bulgarie adhérant l’année prochaine à l’UE. D’une part ces expériences figurent dans le Manuel, d’autre part, aussi les conditions permettant d’établir des contacts pratiques ont été créées.


La conférence a constaté d’une façon très claire que les restructurations ne pouvaient se réaliser avec succès si elles n’étaient pas accompagnées de mesures sociales. Dans ce domaine le recyclage et la formation apparaissent comme l’une des fonctions les plus importantes, en liaison avec la création de nouveaux emplois, l’accroissement de l’emploi et toute une série de mesures sociales. Dans ce système la préretraite assurée pour les mineurs ayant travaillé au fond, les fonds de redémarrage et les autres prestations sociales jouent un rôle important. L’essentiel est qu’aucune personne ne se trouve dans une situation de vie sans perspectives lors de la restructuration du secteur miner, étant donné que les effets négatifs ont un « rayonnement » dans le bassin minier donné en exerçant un impact désavantageux sur les personnes qui y vivent.


Il est important que les bonnes pratiques présentées par les participants employeurs et employés de la conférence apparaissent dans le manuel comme bonnes pratiques. C’est ce qui va pouvoir être utilisé plus tard dans d’autres pays européens dans l’attente de leur l’intégration européenne comme par exemple les États des Balkans.


La conférence avait un message fondamental selon lequel sans les secteurs d’extraction le programme de politique industrielle de l’Union Européenne ne pourrait pas réussir, étant donné que si il fallait transporter les matières premières de longues distances, les coûts de production augmenterait et la compétitivité ne pourrait guère être assurée. Il existe des matières premières qui en raison de leur grand volume (quantité), peuvent difficilement être achetées en dehors l’Union Européenne. On ne peut plus accroître la dépendance énergétique de l’Union Européenne (au contraire). Il faut mettre fin à cette dépendance. Pour le faire il faudrait disposer d’un « energy mix » bien conscient et réfléchi. C’est celui-ci qui pourrait assurer pour les salariés du secteur des perspectives et des bons emplois couverts par des conventions collectives.
 La conférence a contribué à ce que les choses évoluent dans ce sens.